L’inadéquation entre l’aménagement pré-existant des voies de circulation et les modes de déplacements doux en développement constant, notamment en saison, impacte autant la vie quotidienne des habitants que l’activité touristique.
De ce diagnostic, la commune comme l’intercommunalité se sont engagés dans un vaste plan d’aménagement cyclable. Les objectifs sont multiples, sécuriser les déplacements à vélo ou à pied et assurer les continuités d’aménagements.

Création d’un comité citoyen sur la mobilité à vélo

Favoriser la mobilité à vélo est un enjeu majeur des nouveaux modes de transports pour les années à venir. Le transport à vélo évite la dépendance de la voiture, limite les gaz à effet de serre et apporte un bénéfice pour la santé.

Il est nécessaire pour le développer de proposer un réseau cyclable continu, sécurisant et adapté aux différentes pratiques du vélo (trajet pour se rendre au travail, vélo en famille, vélo sportif, …). La 1^ère étape de cette démarche engagée par la commune a consisté à finaliser le « Plan guide vélo ». Ce document de référence, disponible sur le site internet de la mairie, intègre les orientations des aménagements cyclables sur les principaux axes du territoire. Il a été présenté en réunion publique en avril.

Il est également nécessaire de travailler sur les continuités des axes cyclables, la signalétique et les problématiques spécifiques à certains quartiers.

La commune souhaite associer les Trinitains à ses réflexions et a pour cela créé un Comité citoyen sur ce sujet. Ce comité citoyen est le 5^è et il fait suite aux 4 comités consultatifs dont les thèmes sont : Petit patrimoine bâti / Plaine de jeux du Poulbert / Jardins partagés / Bureau de proximité du 40 rue du Voulien.

Le marais de Kerdual, propriété du Conservatoire du littoral depuis 2014 et géré par la commune, remplit de nombreuses fonctionnalités écologiques.
En tant que zone humide, riche d’une faune et d’une flore variée, il fait l’objet d’une attention particulière. Un vaste chantier d’éradication des plantes invasives a été conduit en 2020 sur la totalité du site et la commune a mis en place
– Un éco-pâturage pour son entretien.
– Une garde du littoral assure la gestion de cet espace.

Le marais de Kervilhen acquis par le Conseil Départemental est préservé au titre des ENS (Espaces Naturels Sensibles).
Les marais salants sont exploités et le site accueille de nombreux oiseaux qu’il est possible d’observer depuis un promontoire.

Plages du Men Dû : ce site emblématique de la commune et très fréquenté est resté sauvage. Il a fait l’objet d’aménagements de protection de la dûne et de préservation les gravelots à collier interrompu qui nichent chaque année
sur une des plages.

La laisse de mer, ce n’est pas sale.
La laisse de mer est constituée des débris naturels déposés pas la mer lors des marées. Elle est le signe d’une plage et d’un environnement marin et littoral en bonne santé.
Les débris présents viennent principalement d’organismes marins (algues, végétaux, mues d’animaux) ou emportés en mer par les eaux de ruissèlement (Bois, fruits, végétaux). On y trouve aussi des déchets d’origine humaine qu’il convient de collecter pour réduire la pollution des océans.

Préserver la laisse de mer permet de préserver l’ensemble du patrimoine naturel littoral et préserve nos côtes de l’érosion.
La laisse de mer est un milieu naturel vivants, la décomposition des algues permet notamment d’apporter les nutriments nécessaires à l’installation d’une végétation dunaire et renforce la résilience du littoral au phénomène de tempêtes.
Elle est aussi la base d’une chaîne alimentaire qui nourrit entre autres les oiseaux côtiers comme les gravelots à collier interrompu ou les bécasseaux variables qui se nourrissent des arthropodes qui y vivent (puce de mer)

Faut-il la ramasser ?
La laisse de mer et les accumulations d’algues ne présentent pas de danger pour l’homme ou l’écosystème, tant que ces arrivages ne sont pas massifs, il n’est pas nécessaire de les retirer. La présence d’algues vertes et naturelle et normale, seul les phénomènes de prolifération massives comme sur certaines baies est problématique et doit être régulièrement traité.
Le ramassage des algues sur les plages doit être réserver à des cas particuliers, arrivages massifs avec phénomène de putréfaction, ou provoquant des gènes pour l’accès des bateaux et annexes à l’estran.
Les déchets plastiques présent dans la laisse peuvent être ramassé, mais de façon sélectives en laissant les débris naturels sur place, ils peuvent ensuite être déposés dans les bacs à marée quand ils sont installés.
Ce nettoyage raisonné s’inscrit aussi dans la démarche « Plage sans plastique » porté par la municipalité, avec 15 autres engagements pour une gestion plus écologique de nos plages.

La commune assure un ramassage des algues sur les plages, un nettoyage raisonné. Non-systématique, ce ramassage est réalisé en prenant compte de plusieurs facteurs :

• La quantité d’algues présente, si les arrivages sont importants ;
• La surface de la plage et les usages impactés, en priorisant les zones de baignades ;
• Les conditions météo et coefficient de marée, les grands coefficients et la houle pouvant évacuer les algues ;

La prise en compte de ces éléments permet de profiter des mécanismes naturels des régulations de la quantité d’algues et de n’intervenir qu’en cas de nécessité.

La commune assure une veille régulière de l’état des plages.

Pour aller plus loin :https://www.calameo.com/ofbiodiversite/read/003502948ae930a13ddee?view=book&rel=0&enablejsapi=1&version=3&playerapiid=ytplayer&page=3

En 2021, la commune a recensé les zones de développement des plantes invasives (baccharis et autres) et a mené une opération de sensibilisation des particuliers à l’éradication de ces plantes sur leurs parcelles.

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Depuis 2021, la commune adhère à la charte des plages sans déchets plastiques. Cet engagement a conduit à différentes actions : opérations citoyennes de ramassage des déchets, suppression des poubelles sur les plages, mise en place de poubelles de tri sélectif et installation de cendriers de récupération et de recyclage des mégots.
Des bacs à marée sont également présents sur la plupart des plages pour que chacun puisse contribuer à la collecte des déchets rejetés par la marée.

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Le territoire littoral communal est exposé au risque du recul du trait de côte.
La plage du Men Dû fait l’objet d’une surveillance particulière.
La commune a confié la gestion et l’animation de la surveillance de ce site, dans le cadre de l’Observatoire Citoyen du Littoral Morbihannais, au Réseau Initiatives des Eco-explorateurs de la Mer (RIEM).
Des bénévoles, encadrés par les spécialistes, collectent les données qui sont transmises pour analyse au Laboratoire de Géoscience Océans de l’UBS Vannes. Un dispositif Coastsnap (recueil de photos du site prises par les citoyens) est également en place.

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Aire marine éducative : la sensibilisation aux sujets environnementaux passe aussi et avant tout par les enfants : une Aire Marine Educative (AME) est en place depuis 2020 à l’école publique des Crevettes Bleues.

Végétalisation de la cour de l’école publique : Dans le cadre d’un appel à projet citoyen, la commune a végétalisé les 3 cours de l’école publique : paillage, pergolas, structures en bois, arbres et arbustes remplacent désormais les surfaces artificielles et imperméables. Ce contact avec la nature est indispensable aux enfants pour développer leur imagination et favoriser leur épanouissement.
Ce projet participatif évoluera en collaboration avec les enseignantes, les enfants et les parents de l’école.

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Un plan de réduction des consommations d’énergie est amorcé sur le territoire communal.  Les premières mesures concernent la réduction de l’éclairage public, le remplacement des éclairages énergivores, la diminution et une meilleure régulation du chauffage des bâtiments communaux.
Un programme de rénovation thermique des bâtiments est également engagé.

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